1er couplet

Dans cette fête où la gaieté s'inspire

Les fins ébats de nos preux d'autrefois

Jeunes, anciens, spectacle qu'on admire

Tous ne font qu'un car tous sont caladois

Nous respirons l'éclatante jeunesse

Si nos ainés modéraient notre ardeur

Nous leurs dirions, laissez-nous cette ivresse

Car les vingt ans c'est l'éternel bonheur.

2ème couplet

Nous voici passant rue Nationale,

Dansant la vague et coiffés du "Gibus"

Cocarde au front, l'allure martiale,

Riant, chantant, acclamés tant et plus

Les rubans verts, s'enroulent au chapeau.

Le coeur rempli d'amour et de vaillance

Nous défilons sous les plis du Drapeau.

3ème couplet

Rendons hommage à nos chères Conscrites

Qui prennent part à nos ébats joyeux,

Les yeux rieurs, leurs grâces favorites,

Nous font rêver d'un eden merveilleux.

En nos ainés, nous saluons les braves

Dont le labeur plisse le noble front

Mais aujourd'hui, adieu les soucis graves,

A nos côtés, leur âge... ils l'oublieront.

REFRAIN

Conscrits gais et vaillants, tout vibrant d'espérance.

Nous sommes les vingt ans, nous sommes l'avenir

Dans nos coeurs, toutes deux la Calade et la France

Seront toujours s'unir, toujours s'unir.

Refrain

Dans notre calade en liesse

Verre en main et plein d'ardeur

Amis, fêtons dans l'allégresse

Les conscrits si chers à nos coeurs 

1er couplet

Depuis dix ans nous attendons ce jour

Reflets joyeux de nos vingt ans

Et dans nos coeurs repassaient tour à tour

Les meilleurs souvenirs d'antan

Sans se soucier de toutes les surprises

Que peut nous réserver demain

Chassons vite les heures grises

Et tous en coeur,  chantons ce gai refrain.

2 ème couplet

En ce beau jour, pas de front soucieux,

Aujourd'hui la joie nous convie,

Sachons montrer, sans être malicieux,

Que les trentes ans aiment la vie.

Et si ce soir, dignes fils de Bacchus,

Dans la vague qui tourbillonne,

Nous titubons sous nos gibus,

Nous dirons au clocher qui carillonne... 

3ème couplet

Et puis plus tard, lorsque sur nos visages,

Le temps aura marqué les ans,

Que trottinants, et devenus plus sages,

Par deux nous irons devisant.

En regardant passer les jeunes classes,

Nous revivrons en cet instant,

Comme un beau rêve qui repasse,

Le jour heureux où nous avions trente ans.